Cette dixième édition du rapport de branche de la coiffure propose un état des lieux du secteur à l’issue de l’année 2023.
- Ce bilan couvre deux sujets distincts qui structurent le rapport en deux volets:
Un volet économique concernant l’activité de la profession
Un volet social traitant de l’emploi et des conditions de travail
- Les résultats sont présentés selon les trois types d’établissements suivants:
Indépendants
Sous enseigne
A domicile
- Les grandes lignes :
109310 établissements . Hausse des établissements sans salarié. CA en hausse de 3,5%.
En 2023, la branche de la coiffure enregistre un total de 109310 établissements, marquant une progression de 7% par rapport à 2022 et de 18% comparé à 2016.
En parallèle de la progression des établissements hors salon, la part des établissements sans salarié poursuit sa hausse en 2023, atteignant désormais 65% de l’ensemble.
En contraste, la catégorie des établissements employant 1 à 2 salariés enregistre un recul marqué, passant de 28% en 2016 à seulement 20,5% en 2023.
En 2022 et 2023, les salons de coiffure ont subi une augmentation significative de leurs coûts: salaires, loyers, énergie et fournitures comme les shampooings et colorations.Cette situation a provoqué une forte augmentation du taux de défaillances(nombre de procédures collectives/stock total d’entreprises).
En effet, après trois années assez stables (proche de 2,3% entre 2020 et 2022),le taux de défaillances des salons de coiffure s’est sensiblement accru pour s’établir à 3,7% en 2023, un chiffre supérieur à celui de 2019, qui apparaissait déjà comme un pic sur l’intervalle 2016-2022.
A titre de comparaison, le taux de défaillances des instituts de beauté, plus volatile, se positionne à 4,3% sur cette année 2023.
En 2023, les salons de coiffure ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 3,5%. Certes, le rythme de croissance a ralenti par rapport à 2022, premier exercice non pénalisé par les conséquences de la crise sanitaire. En outre, la persistance des pressions inflationnistes en 2023 a contribué à freiner la croissance.
Mais l’activité de la profession a malgré tout été soutenue par plusieurs moteurs, à commencer par la hausse du nombre d’entreprises.
L’augmentation du tissu économique du secteur a en effet mécaniquement entraîné une progression des capacités d’accueil, stimulant la croissance.
L’attention croissante des Français à leur apparence, surtout chez les hommes, a elle aussi stimulé la demande en services de coiffure ainsi que la hausse des prix.
Télécharger le rapport de branche sur le site du CNEC