Le nouveau Premier Ministre Jean CASTEX a présenté mercredi 15 juillet, lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale, son plan d’action pour relancer l’économie et notamment l’emploi des jeunes, qui « à leur arrivée sur le marché du travail, ne doivent pas se trouver sans solution ». « Des mesures fortes ont déjà été annoncées pour soutenir l’apprentissage mais il faut aller plus loin » a-t-il ajouté.
Parmi les mesures annoncées, mais qui restent encore à préciser, certaines pourraient intéresser les entreprises de la Coiffure.
- La mise en place d’un dispositif exceptionnel de réduction du coût du travail pour les jeunes de moins de 25 ans, dans la limite d’1,6 SMIC, dans toutes les entreprises et pour une durée d’au moins un an. A défaut de connaître les contours exacts de cette aide exceptionnelle, le Premier ministre en a au moins précisé son montant – « à hauteur de 4.000 euros par an » -, la borne d’âge – « moins de 25 ans » – et la durée – « au moins un an » –, le tout quels que soient les effectifs de l’entreprise.
Pour le jeune, cela ne changera rien : il percevra son net comme prévu et bénéficiera bien de toute la couverture sociale associée à son brut.
Autre précision importante : cette aide de 4.000 euros sera versée pour toute embauche en CDI ou en CDD d’au moins six mois (les jeunes déjà en poste n’y seront pas éligibles).
Pour l’employeur, au SMIC, il conservera en trésorerie la totalité des cotisations salariales (il n’y a plus de cotisations patronales). Soit une baisse du coût du travail de 20 % environ à ce niveau de rémunération.
- Abondement du CPF (Compte Personnel de Formation) des personnes se formant dans les secteurs en tension et la Coiffure en fait partie. Le CAP Coiffure est inclus dans la liste des formations pouvant être financée par le CPF, en tant que certificat d’aptitude professionnelle avec un diplôme équivalant au niveau 3.
- En aménageant la réforme de l’assurance chômage. Ce sera un des points, abordé le 17 juillet 2020 dans le cadre de la conférence du dialogue social.