L’entretien préalable, qui amène à envisager un licenciement, est un face-à-face entre vous et votre salarié, dont le rôle est de vous dissuader de cette idée.
Le salarié peut se faire assister
La lettre de convocation, telle que prévue par le Code du travail, mentionne la possibilité pour le salarié de se faire assister, par une personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise.
Sans instances représentatives, la lettre doit aussi mentionner la faculté pour le salarié de se faire assister par un conseiller inscrit sur une liste préfectorale (en précisant l’adresse du lieu où cette liste est disponible).
En revanche, le Code du travail ne prévoit pas la possibilité pour le salarié de se faire assister d’un avocat lors de cet entretien : libre à vous donc de refuser sa présence !
Et pour l’employeur ?
Rien n’est prévu dans le Code du travail, mais les juges ont encadré l’assistance de l’employeur : elle est autorisée, mais pas par une personne extérieure à l’entreprise. L’entretien préalable ne doit pas non plus se transformer en enquête.