Les entreprises ont parfois recours aux CDD de remplacement, en cas d’absence de certains salariés. La fin de cet emploi spécifique dépend de la façon dont le contrat de travail est rédigé.
Les deux formes possibles de CDD de remplacement
- Pour les CDD conclus avec un terme précis, le contrat court jusqu’à l’échéance (et donc une durée maximale, renouvellement compris, de 18 mois).
- Pour les CDD ayant comme terme le retour de l’employé absent, le contrat n’a pas de durée maximale mais doit prévoir une durée minimale. Si l’absence se prolonge, le remplacement se poursuit. Mais si le salarié absent revient, le remplaçant reste en poste jusqu’à la fin de la durée minimale prévue dans le contrat.
Rupture de contrat : l’écrit n’est pas forcément nécessaire
Si l’absence du salarié prend fin et que la durée minimale du contrat a été respectée, l’employeur peut mettre fin au CDD, par un simple appel téléphonique. L’écrit n’est pas nécessaire.
Attention, si le contrat précise en revanche un motif précis pour l’absence du salarié (comme un congé maternité), et que l’absence se prolonge par exemple pour des congés payés ou autre, alors le CDD prend fin au terme de la première absence. D’où l’importance de bien rédiger le contrat…