C’était une expérimentation censée s’arrêter le 31 décembre 2019. Les “emplois francs” permettent aux entreprises qui embauchent des demandeurs d’emploi (ou adhérents à un contrat de sécurisation professionnelle) résidant dans certains quartiers prioritaires de bénéficier d’une aide financière.
Une aubaine pour le secteur de la coiffure, d’autant que cette expérimentation est étendue depuis le 1er janvier à l’ensemble des quartiers prioritaires du territoire français (et cumulable avec les aides du contrat de professionnalisation).
Personnes éligibles
Le salarié embauché en “emploi franc” doit appartenir à au moins une des catégories suivantes (pour un contrat de travail conclu entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020) :
- Inscrit à Pôle emploi (et immédiatement disponible)
- Adhérent à un contrat de sécurisation professionnelle
- Jeune suivi par une mission locale non inscrit à Pôle emploi (nouveauté 2020)
Le nouveau salarié doit de plus résider dans un quartier prioritaire de la ville, en France (à la date de la signature du contrat de travail).
Entreprises : conditions à remplir
- Être à jour de vos déclarations et de vos paiements à l’égard du fisc et de l’URSSAF
- Ne pas avoir procédé à un licenciement économique sur le poste en question dans les 6 mois précédents
- L’aide est cumulable uniquement avec les aides liées à un recrutement en contrat de professionnalisation d’une durée au moins égale à 6 mois (nouveauté 2020).
Le salarié ne doit pas quitter l’entreprise dans les 6 premiers mois du contrat de travail. Le contrat d’apprentissage, lui, n’est pas éligible au dispositif des emplois francs.
Montant de l’aide financière
- 5000 euros par an, dans la limite de 3 ans, pour un recrutement en CDI.
- 2500 euros par an, dans la limite de 2 ans, pour un CDD d’au moins 6 mois. Si le CDD est suivi d’un CDI, l’aide se poursuit jusqu’à la limite totale de 3 ans.
Attention, le montant est versé au prorata de la durée effective du contrat de travail du salarié, et tient compte de ses absences.
L’aide financière est demandée auprès de Pôle emploi 3 mois maximum après la signature du contrat de travail, puis versée chaque semestre. Vous devez justifier chaque semestre (2 mois maximum après chaque échéance) de la présence de votre salarié dans l’entreprise, au risque de perdre votre aide.