Le salarié empêché d’aller au travail ou retardé, en raison d’une grève des transports en commun, ne peut pas être sanctionné
- s’il en a informé son employeur
- et s’il fournit un justificatif (par exemple un document de la compagnie de transport).
L’employeur n’a pas l’obligation de rémunérer le temps d’absence du salarié.
La retenue sur le salaire doit être strictement proportionnelle à la durée de l’absence.
Afin d’éviter une baisse de sa rémunération et en accord avec l’employeur, le salarié peut compenser son retard ou son absence :
- soit en effectuant ses heures d’absence à un autre moment de la semaine,
- soit en posant un jour de congés payés ou, s’il en bénéficie, un jour de réduction du temps de travail (RTT).
Si cela est possible, l’employeur et le salarié peuvent momentanément et d’un commun accord, recourir au télétravail.
Sauf accord de l’employeur, le salarié n’a pas le droit de quitter plus tôt son poste de travail.À noter : dans le cas de circonstances exceptionnelles, la grève peut être reconnue comme un cas de force majeure. Elle doit pour cela être imprévisible, insurmontable et inévitable.
(source: – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)